Communiqué de presse 2 septembre 2024
Écologie libérale dit NON à l’initiative pour notre nature et nos paysages (dites initiative biodiversité)
Écologie libérale s’oppose à une initiative dont le titre est trompeur. Cette initiative ne vise pas en priorité à protéger la biodiversité mais le paysage. Cette initiative impactera de nombreux citoyens et bloquera de nombreux projets de production d’énergies renouvelables. Le peuple suisse a dit un grand oui à la loi sur l’électricité en juin, ce n’est pas pour faire machine arrière en septembre.
Voici les cinq raisons de s’opposer à cette initiative :
- La Confédération pourra désavouer les cantons
Dans la Constitution actuelle, ce sont les cantons qui sont responsables de la protection de la nature et du patrimoine. Les initiants veulent inclure la Confédération. Cela signifie qu’un canton pourra octroyer une autorisation de rénovation sur un bâtiment historique, par exemple, et la Confédération pourra venir s’y opposer.
- Les paysages et la physionomie des localités deviendront intouchables
Dans la constitution actuelle, c’est le verbe « ménager » qui est utilisé. Les initiants veulent « préserver » les paysages, la physionomie des localités, les sites historiques et les monuments naturels et culturels digne de protection. Ceci implique un renforcement de la loi. Pourtant la loi actuelle est déjà restrictive. A Fribourg, une famille paysanne a voulu construire une installation de biogaz à proximité d’un bâtiment classé mais le site du biogaz n’était lui-même pas classé. Le tribunal fédéral a confirmé que pour préserver la physionomie du site, il interdisait la construction de ce biogaz. Renforcer encore ce texte va bloquer les rénovations et le développement des énergies renouvelables.
- Les restrictions interviendront également en dehors des objets protégés
Il est de coutume de se concentrer sur des zones qui méritent particulièrement notre attention. C’est pour cela que les cantons et la Confédération ont établi différentes zones de protection (ISOS, marécage, …). Les initiants veulent obliger la Confédération et les cantons à ménager la nature, le paysage et le patrimoine bâti également en dehors des objets protégés. Ceci impactera fortement le développement des énergies renouvelables en Suisse. Le peuple a soutenu à une large majorité la loi sur l’électricité qui donne le feu vert au déploiement des énergies renouvelables. Cette initiative mettrait un frein important à de nombreux projets. Dans le canton de Vaud, les monuments historiques s’étaient opposés à la pose de panneaux solaires photovoltaïques sur le toit d’une maison invoquant la proximité de l’église qui était un monument protégé. Il a fallu changer la loi vaudoise. Si cette initiative passe, le blocage sera total et dans toute la Suisse.
- Des surfaces réquisitionnées par l’État
Le projet prévoit que la Confédération et les cantons mettent à disposition des surfaces nécessaires à la sauvegarde et au renforcement de la biodiversité. Il ne faut pas opposer le monde paysan et la préservation de la biodiversité. C’est bien en travaillant ensemble que des solutions durables sont trouvées. D’autre part, il ne faut pas imaginer que dans notre pays il y a des zones sans biodiversité et des zones avec. Les surfaces sont multifonctionnelles. Il y a même de la biodiversité dans nos villes. À l’heure actuelle, 19% des surfaces agricoles sont consacrées à la promotion de la biodiversité, soit 195’000 hectares de terres ou l’équivalent des cantons de Zurich et de Zoug réunis. Les initiants veulent que 30 % de la surface du pays soient réservés à la biodiversité. Actuellement, ils estiment que seuls 8 % sont suffisamment protégés. Il manquerait donc une surface équivalente à celle des cantons de Berne, Fribourg, Neuchâtel et Soleure réunis.
- Des incertitudes juridiques qui augmenteront le coût de nombreux projets
Le texte proposé par les initiants fait planer de nombreuses incertitudes. La loi actuelle a déjà bloqué de nombreux projets d’énergies renouvelables. Visiblement, la loi actuelle est insuffisante pour les initiants. Mais jusqu’où veulent-ils aller ? La réponse sera tranchée devant les tribunaux. Cela impliquera forcément des coûts supplémentaires pour les projets que ce soient des rénovations de bâtiments ou des installations de production d’énergie renouvelables.
Selon Isabelle Chevalley, anc. Parlementaire et secrétaire d’Ecologie libérale : « Ne nous laissons pas tromper par cette initiative. La préservation de la biodiversité est une évidence. Mais elle ne doit pas être l’alibi pour figer notre pays et empêcher la transition énergétique indispensable pour limiter les changements climatiques. Les changements climatiques sont la principale cause de perte de la biodiversité. Ne nous trompons pas de combat. »
Écologie libérale visite l’usine de Novelis à Sierre
Le 28 juin 2024, des membres d’Écologie libérale ont été visiter l’usine de production d’aluminium de Novelis. La production d’aluminium existe depuis plus de 100 ans sur le site de Sierre. Différentes évolutions, dont une intervention de Bruxelles pour éviter un cartel sur le laminage de l’aluminium, ont amené au splitting du site entre Novelis et le groupe Constellium. Il n’en demeure pas moins, une capacité industrielle impressionnante. Ils produisent principalement des rouleaux d’aluminium de 2 km de long et 1 cm d’épaisseur à partir de barre de 4 m de long et 40 cm d’épaisseur. Ces rouleaux sont utilisés par l’industrie automobile. Le site de Sierre est le site pilote de Novelis monde. C’est sur ce site que les développements en vue d’économie d’énergie et de CO2 sont implémentés. C’est là que l’on voit l’importance de soutenir les transitions industrielles en Suisse car celles-ci ne vont pas seulement se faire sur un seul site mais pourront être dupliquée à travers le monde entier.
Si vous voulez en savoir plus sur les activités de Novelis ne manquez pas leur site Internet:
Durant le week-end qui a suivi notre visite, les intempéries ont inondé l’usine et tout le site. Nous sommes de tout coeur avec les employés et nous espérons que les activités vont pouvoir redémarrer rapidement.
Écologie libérale visite 3S, une entreprise de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques suisses
Le 31 mai 2024, des membres d’Écologie libérale sont allés à la rencontre du patron de l’entreprise suisse 3S: M Patrick Hofer Noser à Thun. Nous avons découvert un pionnier de la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques en Suisse, un patron dynamique, innovant et visionnaire pour son pays.
Si vous voulez en savoir plus sur les produits vendus par 3S ne manquez pas leur site Internet:
Il a profité de rappeler qu’un OUI le 9 juin prochain à la loi sur l’électricité est indispensable pour la transition énergétique suisse.
Écologie libérale vous invite aussi à voter OUI à la loi sur l’électricité le 9 juin prochain.
Écologie libérale dit un grand OUI à la loi sur l’électricité
Le 9 juin prochain, le peuple suisse devra se prononcer sur la loi sur l’électricité. Réunis en Assemblée générale le 6 mai, les membres d’Écologie libérale ont pris position à l’unanimité pour cette loi qui dynamise les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Cette loi est indispensable à la transition énergétique et aux ambitions climatiques qui attendent notre pays.
La présidente et Conseillère nationale du Centre, Marie-France Roth Pasquier rappelle : « Actuellement, nous dépendons à près de 60% des importations d’énergies fossiles pour répondre à nos besoins énergétiques et ceci sans compter l’uranium qui lui aussi est importé. Ceci rend notre pays très vulnérable à la géopolitique mondiale. Pourtant nous avons du soleil, du vent, de l’eau et de la biomasse pour pouvoir produire notre propre énergie. « Propre » dans tous les sens du terme. Ce sont des énergies indigènes et à faibles émissions de CO2. »
Cette loi ne comporte aucune taxe, elle fixe des objectifs, elle établit des conditions cadre favorables aux énergies renouvelables et elle permet de moderniser le réseau électrique.
Isabelle Chevalley, ancienne Conseillère nationale vert’libérale est clair : « Cette loi ne porte pas atteinte au paysage ou à la biodiversité bien au contraire. Un seul exemple : L’installation d’une seule éolienne qui produit 8GWh permet d’économiser 3000 tonnes de CO2 par année. Pour absorber la même quantité de CO2 avec des arbres, il faudrait 150’000 arbres ! Donc même s’il est nécessaire d’abattre quelques arbres pour pouvoir ériger des éoliennes, le bilan climatique est largement en faveur de ces dernières. »
Aujourd’hui nous devons importer de l’électricité l’hiver. Ceci fragilise notre économie. La loi prévoit des réserves hivernales grâce à nos barrages et soutien les différentes productions qui permettent un meilleur rendement durant l’hiver comme les éoliennes ou les panneaux solaires en altitude.
Cette loi contient également une liste de 16 projets de production hydroélectrique qui ont été négociés avec les différentes associations environnementales.
Enfin, la loi fixe aux fournisseurs des objectifs d’économie d’électricité importants. Ce point est très important car le kWh le moins polluant est celui qui n’est pas consommé.
Cette loi est le fruit de compromis, c’est pour cela qu’elle est soutenue par des personnalités de tous les partis politiques.
Écologie libérale vous invite à voter OUI à la loi sur l’électricité le 9 juin prochain.
Ecologie libérale veut lutter contre le littering des mégots de cigarettes
Lors de la dernière session parlementaire en décembre 2023, la présidente d’Ecologie libérale, Marie-France Roth Pasquier, a interpellé le Conseil fédéral pour lui demander d’introduire une obligation de modifier le packaging des paquets de cigarettes pour qu’ils incluent un cendrier.
Le mégot est certes un petit déchet mais il représente plus de 34% de l’incidence relative de tous les déchets jetés dans la nature. La ville de Genève a compté en 24 heures plus de 470’000 mégots jetés au sol. Cela représente 100 kg par jour. Si on extrapole ce chiffre sur l’année et sur la Suisse, cela représenterait plus de 1600 tonnes de mégots de cigarettes. Le coût pour la collectivité de ce nettoyage se monte à plus de 50 millions, soit le double du coût du nettoyage des emballages de plats à l’emporter. Marie-France Roth Pasquier l’affirme : « Ce n’est pas un petit problème. Il est temps d’agir. »
Une innovation suisse de Zemale Ag permet d’intégrer un cendrier directement dans le paquet de cigarettes en modifiant le packaging. De la même manière que l’on a obligé les fabricants de cigarettes à mettre des photos choquantes sur les paquets vendus pour sensibiliser le consommateur sur les méfaits du tabagisme sur sa santé, pourquoi ne pas obliger les fabricants de cigarettes à intégrer dans leur packaging un cendrier.
Il existe de nombreuses campagnes d’informations pour expliquer qu’il ne faut pas jeter son mégot par terre. Mais cela ne fonctionne pas vu les chiffres cités plus haut.
La présidente d’Ecologie libérale est claire : « Un seul mégot peut polluer 500 litres d’eau, la situation actuelle est totalement insatisfaisante, nous devons prendre de nouvelles mesures pour lutter contre ce fléau et cette innovation suisse est déjà une première piste. »
Visite du chantier éolien de St-Croix
Romande énergie construit le premier parc éolien du canton de Vaud après 25 ans de procédure. Les membres d’Ecologie libérale ont eu la chance de visiter le chantier en ce mois de juillet 2023. L’énergie éolienne va devenir un des pilier de la production électrique hivernale. Cette énergie est complémentaire à l’énergie solaire et aux autres énergies renouvelables. L’avenir énergétique suisse est un mixte de toutes les énergies renouvelables.
Ecologie libérale se réjouit de voir tourner ces 6 éoliennes en octobre prochain.
Ecologie libérale soutient la loi climat
Le 18 juin prochain, le mouvement Ecologie libérale, qui regroupe des personnalités romandes de droite de tous les partis du Centre à l’UDC, va soutenir la loi climat. Cette loi fixe des objectifs indispensables en matière d’émissions de CO2 pour limiter les changements climatiques tout en accompagnant les entreprises et les citoyens.
Ecologie libérale a toujours fait la promotion de l’écologie et de l’économie. Il ne faut pas les opposer mais les allier. C’est bien ce que fait la loi climat. En mettant à disposition 200 mios par année pendant 10 ans pour l’assainissement des chauffages électriques et fossiles, cela va dynamiser ce secteur économique et dans le même temps les propriétaires pourront faire les travaux nécessaires pour se libérer des énergies fossiles.
Pour la présidente, Marie-France Roth Pasquier : « Chaque année, la Suisse dépense près de 10 milliards pour acheter de l’énergie fossile. Cet argent part en grande partie à l’étranger, il ne profite pas à nos entreprises. En se libérant des énergies fossiles, cela permettra non seulement de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre mais surtout de se libérer de cette dépendance envers l’étranger. »
Cette loi pourrait s’appeler : Switzerland first !
Isabelle Chevalley enchaine en ajoutant : « Nos entreprises ne sont pas oubliées puisqu’elles auront à disposition 200 mios par année pendant 6 ans pour des projets innovants. La Suisse est championne de l’innovation au niveau mondial. Le défi de la lutte contre les changements climatiques doit être vu comme une chance pour nos entreprises qui développeront des nouveaux procédés, produits et autres qui pourront profiter non seulement à la Suisse mais également au reste du monde. »
Pour toutes ces raisons, Ecologie libérale votera un grand OUI le 18 juin prochain et vous invite à en faire de même.
Une étiquette CO2, pour les denrées alimentaires, enfin ça bouge !
Le 3 mai 2023, le Conseil national a accepté un postulat de la CSEC (22.4275 Un label CO2 pour les denrées alimentaires non transformées). Ecologie libérale constate qu’il a fallu 17 ans pour que cette idée puisse enfin avancer au parlement. En effet, en 2006, l’ancien Conseiller national Pierre Kohler avait déposé un postulat demandant l’étude de la mise en place d’une étiquette CO2 pour les denrées alimentaires au nom d’écologie libérale qui avait développé ce concept. Ecologie libérale avait même fait des modèles d’étiquette pour montrer l’intérêt de ce concept.
Sur ces étiquettes, on peut constater la facilité de lecture du mode de production et de transport mais on voit aussi le classement en un coup d’œil. Simple, facile, efficace !
Pour que le consommateur devienne un consomacteur, il doit pouvoir disposer de ces informations. Espérons maintenant que le Conseil fédéral établisse rapidement ce rapport afin que cette idée puisse accompagner nos choix quotidiens. Ecologie libérale suivra attentivement le résultat et fera tout pour qu’une mise en œuvre rapide puisse se faire.
Visite du barrage du Grimsel
Le 21 août 2022, des membres d’Écologie libérale ont été visiter le chantier du barrage du Grimsel « Spitallamm ». La compagnie électrique KWO construit un nouveau barrage devant l’ancien qui date de 1932 et qui souffre de fissures. Ils auraient la possibilité de le rehausser mais des recours ont déjà fait perdre 18 ans au projet. Le barrage actuel produit 260 GWh et le rehaussement permettrait de produire 240 GWh supplémentaires. Dans le contexte géopolitique et climatique actuel, on peine à comprendre cette opposition même pour des raisons d’impact environnemental. Il ne faut pas se tromper de combat.
Nous avons le plaisir de partager avec vous cette petite vidéo de notre visite de ce chantier fantastique.
Plus d’informations sur le chantier :
https://www.grimselwelt.ch/fr/visites-guidees/chantier-de-spitallamm/